Le Château de Pieusse
Le donjon des Archevêques de Narbonne
Le donjon des Archevêques de Narbonne
Au milieu du XIV siècle, les archevêques possèdent dans la localité « un beau château,tenu en propre, avec un verger et deux caves pour y tenir le vin ».Elevé sur un escarpement dominant la vallée de l’Aude, il se compose d’un donjon d’environ 11m sur 7 et d’une vaste enceinte de plan vaguement trapézoïdal, mesurant environ 120 m de long.Il en subsite quelques vestiges : vers le sud, un pan de courtine abrite une poterne haute; une tour de plan quadrangulaire flanque le front sud.Le pan conserve une petite fenêtre et deux créneaux. La façade ouest est détruite.
Situé presqu’au centre de l’enceinte, le donjon comportait à l’origine quatre niveaux.Chaque espace était couvert d’un solivage, ce qui laisse à supposer qu’il s’agissait de pièces d’habitation, ce que confirment d’ailleurs des traces de décoration murale, observables ici et là. Aucune pièce ne conserve les vestiges d’une cheminée, cet élément de confort qu’on est en droit d’attendre dans un lieu où, au XIV siècle, les archevêques séjournent lors des visites pastorales.Il est possible que le mur nord et du pignon ouest à une époque indéterminée en ait effacé la trace.
Si le premier étage n’a conservé qu’un percement ancien , le deuxième et le troisième ont gardé les fenêtres géminées à coussièges, des sièges en pierre très conservés, taillés, permettaient aux dames de voir arriver leur seigneur de loin; cette fenêtre dominait toute la vallée de l’Aude et le Razès..Le plafond de ce dernier étage, formé de 21 poutres, garde sa décoration qui, bien qu’altérée par le temps, frappe encore par sa somptuosité.
Encore estimé en bon état en 1690, le château est déclaré « vétuste » en 1726 par arrêt des Etats généraux de Languedoc à la requête de l’archevêque.Ayant perdu sa fonction défensive, il abrite désormais une exploitation agricole qualifiée de « ménagerie » dans un rapport d’experts vérificateurs.
Le donjon, dont la toiture était à quatre pans, sert de prison.il se trouve dans une première cour à laquelle on accède par une portre d’entrée.A droite, est située le cellier, l’étage sert de pallier.Dans la seconde cour pourvue d’un puits se trouve un bâtiment comportant une salle de justice, cuisine et chambre
La cour possède un puits permettant d'alimenter le village lors d'un siège; c'est dans ce puits que furent effectuées des recherches pour retrouver un possible trésor, laissé par Monseigneur Dillon durant la Révolution. La découverte d’un parchemin retrouvé au château et expliquant en détail la position du trésor et le lieu de sa cache motiva ces fouilles sauvages.
Situé presqu’au centre de l’enceinte, le donjon comportait à l’origine quatre niveaux.Chaque espace était couvert d’un solivage, ce qui laisse à supposer qu’il s’agissait de pièces d’habitation, ce que confirment d’ailleurs des traces de décoration murale, observables ici et là. Aucune pièce ne conserve les vestiges d’une cheminée, cet élément de confort qu’on est en droit d’attendre dans un lieu où, au XIV siècle, les archevêques séjournent lors des visites pastorales.Il est possible que le mur nord et du pignon ouest à une époque indéterminée en ait effacé la trace.
Si le premier étage n’a conservé qu’un percement ancien , le deuxième et le troisième ont gardé les fenêtres géminées à coussièges, des sièges en pierre très conservés, taillés, permettaient aux dames de voir arriver leur seigneur de loin; cette fenêtre dominait toute la vallée de l’Aude et le Razès..Le plafond de ce dernier étage, formé de 21 poutres, garde sa décoration qui, bien qu’altérée par le temps, frappe encore par sa somptuosité.
Encore estimé en bon état en 1690, le château est déclaré « vétuste » en 1726 par arrêt des Etats généraux de Languedoc à la requête de l’archevêque.Ayant perdu sa fonction défensive, il abrite désormais une exploitation agricole qualifiée de « ménagerie » dans un rapport d’experts vérificateurs.
Le donjon, dont la toiture était à quatre pans, sert de prison.il se trouve dans une première cour à laquelle on accède par une portre d’entrée.A droite, est située le cellier, l’étage sert de pallier.Dans la seconde cour pourvue d’un puits se trouve un bâtiment comportant une salle de justice, cuisine et chambre
La cour possède un puits permettant d'alimenter le village lors d'un siège; c'est dans ce puits que furent effectuées des recherches pour retrouver un possible trésor, laissé par Monseigneur Dillon durant la Révolution. La découverte d’un parchemin retrouvé au château et expliquant en détail la position du trésor et le lieu de sa cache motiva ces fouilles sauvages.
